Message d'Evelyne Co-équipière de Tiplouf. Les photos vont bientôt suivre.

En escale aux Canaries, nous nous reposons de la descente de la méditerranée qui fut laborieuse.
Un vent de sud et la houle qui se mange avec, nous ont obligé à faire des sauts de puces pour pouvoir avancer dans cette mer cassante. Avec Banyuls, encore en France, son petit port sympa et pas cher sans les touristes et son vin gouleyant. Vint ensuite St Félix de Guxiols sur la Costa  Brava bien équipé et pas trop cher suivi de Blanès où nous n'avons passé que quelques heures juste pour dormir un peu après une nuit éprouvante, pendant laquelle nous n'avons fait que tirer des bords.


L'escale d’après fut Mataro, au nord de Barcelone. A éviter coûte que coûte, marina sous équipée et trop chère.
Le vent nous conduisit ensuite vers Carbonéras, petite citée balnéaire qui n'a qu'un port de pêche et une station service. Nous n'avons pas payé la nuit, il n'y avait pas de place pour les voiliers. Cela n'a pas empêché un contrôle de la Guardia Civil et une injonction de partir le plein effectué.


Nous avons relâché ensuite dans la petite crique de Puerto Genoves un peu avant Alméria. Sable blanc, mouillé par trois mètres de fond et bien abrité du vent de sud qui nous y a poussé.
Départ au moteur le lendemain pour retrouver un vent d'Est, dans l’après midi, qui nous à permis d'arriver au spi dans la baie de Gibraltar à la nuit tombée. Petite partie de cache cache avec les cargos tous plus gros les uns que les autres, et qui ne font pas dans la dentelle.
Après s'être fait virer d'Algésiras, où nous avons atterri dans un port privé, s'être vu refuser l'accès aux 2 ports de plaisance de Gibraltar, nous avons posé nos amarres en face en Espagne dans la marina d'Alcaidesa. Grande marina bien équipée et pas chère, à deux pas de la ville. Nous avons trouvé là nombre de bateaux qui comme nous attendaient le bon vent pour partir.
2 jours plus tard nous décidons de partir, nous devons déposer un équipier aux Canaries, et il y a encore de la route, qui sera faite en partie au moteur pendant les calmes. L'escale de Madère est annulée malgré la présence sur l’île des équipiers habituels de Tiplouf, qui en profiteront pour visiter sans leur Capitaine. Le vent est incertain et pas dans la bonne direction.
Le détroit de Gibraltar est un régal, marée aidant l'espace entre les deux rails est avalée sous spi avec la compagnie de dauphins et de baleines.


Avec la nuit le vent tombe, et l'alternateur ne veut plus recharger les batteries. Nous faisons une halte obligée à Tanger, dont le port de plaisance ne sera inauguré que dans 3 ans.
Coincé derrière un ferry dont la compagnie à déposé le bilan et les chalutiers en attente de démolition, nous rencontrons Abdoul, marin qui occupe le ferry en décrépitude et qui nous aidera pendant toutes les démarches pour la réparation de l'alternateur un dimanche dans le port de Tanger.


Dimanche soir tout tourne et nous appareillons direction les Canaries qui, malgré un vent changeant et beaucoup d'incertitude seront atteintes 5 jours plus

 

 

départ

Les Alizés prennent naissance en Méditerranée : après Nunky et Kiss , avant Vitamine , Jean-Louis de Tiplouf part sur "Sol" (un Idylle 11,50) pour une transat.
Appareillage de Toulon avec une flotille de 10 bateaux qui accompagneront, à partir du mois d'avril 2015, pour son périple aux US, l'Hermione (reproduction de la frégate avec laquelle le Marquis de Lafayette a emmené le corps expéditionnaire Français vers les futurs Etats Unis pour leur indépendance en 1783).
Destination Canaries, puis Cap Vert. Avant de mettre le cap à l'ouest fin novembre.

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