La ballade terminée, il est temps de tirer quelques enseignements...
J'ai commis l'erreur de penser qu'une équipière novice pourrait très bien profiter de ma vision du voyage...J'avais envie de "bouffer des miles", le bateau était d'ailleurs équipé pour ça. Mais voir sa compagne malade en permanence est beaucoup plus stressant que de la voir dormir ou que d'être tout seul.
Je suis sorti quelque soit la météo: vent de face et pluie notamment! Si son organisme a mis une semaine à s'habituer, mon cerveau aussi. Ainsi donc, si j'attendais une météo presque méditerranéenne

et si je passais plus de temps aux escales, j'allais pouvoir passer d'agréables vacances...
Ce qui fut le cas! Il fallait juste s'adapter.
Et, en ce week-end de repos à terre, je prend le temps de rêver d'encore un petit tour, en solitaire, avant la fin des congés...
Ce post devait servir à nos amis pour avoir de nos nouvelles... Les réseaux délicats ou absents des ports de Normandie n'ont pas permis de l'alimenter comme je voulais, sorry
Bilan des 2 semaines: Nieuwpoort-Fécamps avec arrêt à Calais, Boulogne, Dieppe et le sublime St Valéry en Caux, le jour de la fête de la mer.. Et retour

Et je ne compte pas les apéros et les restos...
Le plus surprenant: le changement radical de physionomie de mon équipière dès l'arrivée au port

Le sourire dans les 5 minutes, c'est étonnant...
Plus que jamais, le dicton de James Dean est d'application (voir ci-dessous).
Ci-dessous: lever de soleil sur Dunkerque.
Aspect technique: départ de Calais à 6h, arrivée à Nieuwpoort à midi et demi. Environ 35 miles parcourus, la moitié... au moteur

C'est ça, "s'adapter".