Merci Mariteo c'est sympa ta proposition. Mais je ne me vois pas faire tant de kilomètres...J'espère pouvoir regrouper ce dont j'ai besoin en RP.
Philippe, Il y a de la "génération Pen duick VI" dans ton idée. Tabarly carénait son canote de cette façon sur les plages de Tahiti !
Je ne peux pas mettre en oeuvre cette solution pour plusieurs raisons :
1) pour pouvoir se rendre à la plage il faut pouvoir se diriger, pour ça il faut un safran cqfd...
2) Le safran n'est pas un vulgaire bout de balsa, sa manipulation n'est pas aisée. Respecter l'alignement de la mèche avec l'engin couché à 45° je n'ose pas imaginer. Il faut vraiment approcher la verticale pour avoir une chance de réussite. Disons, à plusieurs pourquoi pas ( dont un bateau ami prêt à me remorquer), une mto favorable etc...
Pour Alain, je suis d'accord, il échoue magnifiquement bien ( je connaissais les âfres de l'échouage du Sangria qui se couchait sur l'arrière). J'ai échoué sur le patin de Perros vendredi dernier pour préparer la descente du safran. ( démontage de la crapaudine : en fait deux demi bague et une pièce "sabot" inox fixée par 3 vis sur l'aileron ( cf photo ci-dessous )). J'ai également remplacé un passe coque de loch qui fuyait et fait des essais de dilunet.
Ensuite une fois rentré au port à ma place ( la mèche tiend sur 3 bagues : une en haut , une au fond du tube de jaumière et une derniere : la crapaudine donc ). J'ai fait tomber le safran ( un bain d'une heure tout de même car il ne "tombe" pas tout seul... pour diverses raisons que je développerais si vous le souhaitez ) ( Pour Alain, je l'ai fait à marée basse donc au plus bas du bassain à flot et j'avais encore de la marge pour descendre le safran ( j'avais prévu le cas ), donc il se replacera également sans attendre la marée haute, en tout cas merci pour ta proposition d'aide et ce n'est pas de refus, mais normalement je pense pouvoir y arriver )
(notez le bout pour retenir la crapaudine une fois que le safran tombera, j'avais mis un autre bout pour retenir le safran lui même, heureusement il m'aurait entrainé au fond de l'eau.. )
Du coup j'ai bien réfléchi à la manip de remontage. Le but étant de remonter la mèche dans le tube de jaumière pour me permettre de rejoindre le quai. Echouer à nouveau pour pouvoir remonter la crapaudine ( et accessoirement oter tout l'antifooling pour du VC 17 )
Donc pour cela j'ai un plan :
1) équilibrer hydrostatiquement le safran pour le présenter verticalement
2) augmenter la flotabilité du safran pour l'aider à remonter dans le tube. Pour cela ajout de bidons brelés sur le safran et palan pris sur un bout. Bout attaché sur babord et sur tribord en passant par une poulie monté en bout de safran ( fabrication d'un sabot en bois reprenant le profil du fond de la pelle et s'appuyant sur le fond de safran.
Inutile de vous dire que si j'envisage cette solution c'est que j'y crois !
Mais pour la mettre en oeuvre j'ai besoin de pleins de bidons, avec anse pour y attacher un bout, qui par un jeu de rappel, fera couler le bidon. ( et soulagera d'autant le safran )
Difficile à expliquer mais boucoup plus simple à mettre en oeuvre. Je déplace des moulilages complets seul avec cette solution ( avec une ou deux défenses ) l'ancre flotte !
Une remarque : un safran ne se descend pas bateau sur ber ou échoué à quai ( soit on creuse le port sous le safran 1 mètre environ ( ce que j'ai fait sur le Sangria - je n'en suis pas à mon coup d'essai - ) soit on a une grue qui vous surélève le temps de la manip... )
J'ai choisi la troisième solution
Je le descends à flot ! En plus ça m'arrange car je n'ai pas à manipuler un bateau ingouvernable -> je suis seul.
Une dernière remarque pour mettre en place la crapaudine ( le sabot iniox de bout d'aileron) il faut descendre légèrement le safran pour glisser la pièce dans son logement et ensuite remonter le tout et fixer définitivement le safran. ( là je trouve une âme charitable pour me donner un coup de main) je ne peux pas être en haut et en bas simultanément...