Terminé. Taranis a retrouvé l'élément liquide hier soir, au grand plaisir de l'équipage : vivre une semaine perché au-dessus de la zone technique c'est pas glop !
A propos de la crapaudine :
- les deux vis six pans creux neuves ont été 'trouvées' sans problème chez Sud Inox à Canet, qui a fourni trois vis têtes fraisées neuves et soudé les trois écrous côté babord.
- bien vu Amiral : ces vis six pans étaient bouffées, mais pas le pas de vis dans la crapaudine : serrage costaud désormais possible.
- après un remontage 'à blanc' de la crapaudine et un contrôle du pivotement aisé d'icelle sur la mêche du safran, j'ai décidé de remonter sans la rondelle d'écartement des deux demi-coquilles trouvée sur babord.
- frein filet fort sur les vis six pans creux. Frein filet 'normal' sur les vis transversales.
- dans l'optique d'une inspection/vérification de ces éléments au prochain carénage, je n'ai pas noyé les têtes dans du mastic epoxy, mais dans du Sika, plus aisé à dégager.
- du fait de la suppression de la rondelle, la position du safran est très légèrement modifiée. Il me semble plus 'dans l'axe', son sommet arrière ne vient plus au contact de la coque en butée sur babord.
- mais, car il y a toujours un 'mais', il y a un léger contact entre le safran et son 'logement' lorsque je mets barre à fond côté tribord.
- moralité : j'aurais dû pousser mon montage à blanc jusqu'à la position finale.
- toutefois, ce léger frottement devrait disparaître à l'usage, le safran 'faisant sa - nouvelle - place'...
Bilan final : si j'ai rien bouzillé, c'est grâce au forum et aux conseils des pionniers qui ont défriché le sujet. Thanks à tous !
Je me faisais une montagne de cette intervention - sans doute est-ce pour cela que je l'avais différée jusqu'ici, alors que Tafolpa nous avait alerté sur ce point il y a longtemps - mais elle s'est bien passée.
Vu les risques de gros soucis en nav' que fait peser une faiblesse de la fixation inférieure du safran, je ne peux que conseiller à tous un examen approfondi de la question...
Suis paré pour Porquerolles, Amiral !