Re: VITAMINE vers les Antilles
Publié : 09 janv. 2015, 22:08
Chapitre six : tourisme.
Santa Cruz de Tenerife. Ville attachante, pleine de "vrais gens" avec quelquefois un flot de croisièristes qui restent cantonnés aux rues piétonnes. On va partout avec des bus publics et le tram. L'île est beaucoup plus urbanisée qu'on pourrait croire sauf le parc naturel qui est très surveillé. Plantations de bananiers sur la côte sud, étagées le long des coulées de lave bien visibles encore. Hélas sur le front de mer de Porto Cruz un rideau d'hôtels et résidences : c'est le pétrole local et ça fait sans doute vivre beaucoup de monde. Toujours un très bon accueil. Ca nous change de la tronche en coin courante dans notre chère (très chère) côte d'azur. Ca va être difficile de quitter cette atmosphère bon enfant. D'ailleurs un bateau est là en escale depuis... quatorze ans !
Intermède : réparations
Un ship n'hésite pas à me confier son téléphone pour contacter le réparateur B&G. Il parle anglais comme une mitraillette et en baiguaillant ! Il est sur place dans l'heure, nous reprogramme le shmilblick et repart avec le vérin. Quant à la grand voile, le voilier est sur place, appelé immédiatement par la dame du port. Le lundi tout est de retour, réparé pour une somme tout à fait résonable. Elle est pas belle la vie ?
Puisque Jean-Louis y va de ses conseils j'en rajoute une couche :
Surtout partir avec deux pilotes (pour les petits bateaux à barre franche) ou le pilote barre à roue révisé de fond en comble pour sa partie mécanique (moteur et embrayage, ou hydraulique).
Partir avec une grand voile nickel éventuellement renforcée aux points de ragage et sur les coulisseaux. Réviser et re réviser l'enrouleur. Même chose pour la trinquette.
Enfin éliminer autant que possible toute connection électrique dans le coqueron. A l'escale plusieurs bateaux avaient pris de l'eau par l'arrière et noyé du matériel, dont "Vitamine".
Cerise sur le gâteau : renforcer et bloquer les fermetures de coffres du cockpit. Quand nous sommes allés au tas un coffre s'est ouvert et a répandu son contenu d'outillage dans le cockpit...
La suite au prochain numéro, malgré ce jour de deuil.
Santa Cruz de Tenerife. Ville attachante, pleine de "vrais gens" avec quelquefois un flot de croisièristes qui restent cantonnés aux rues piétonnes. On va partout avec des bus publics et le tram. L'île est beaucoup plus urbanisée qu'on pourrait croire sauf le parc naturel qui est très surveillé. Plantations de bananiers sur la côte sud, étagées le long des coulées de lave bien visibles encore. Hélas sur le front de mer de Porto Cruz un rideau d'hôtels et résidences : c'est le pétrole local et ça fait sans doute vivre beaucoup de monde. Toujours un très bon accueil. Ca nous change de la tronche en coin courante dans notre chère (très chère) côte d'azur. Ca va être difficile de quitter cette atmosphère bon enfant. D'ailleurs un bateau est là en escale depuis... quatorze ans !
Intermède : réparations
Un ship n'hésite pas à me confier son téléphone pour contacter le réparateur B&G. Il parle anglais comme une mitraillette et en baiguaillant ! Il est sur place dans l'heure, nous reprogramme le shmilblick et repart avec le vérin. Quant à la grand voile, le voilier est sur place, appelé immédiatement par la dame du port. Le lundi tout est de retour, réparé pour une somme tout à fait résonable. Elle est pas belle la vie ?
Puisque Jean-Louis y va de ses conseils j'en rajoute une couche :
Surtout partir avec deux pilotes (pour les petits bateaux à barre franche) ou le pilote barre à roue révisé de fond en comble pour sa partie mécanique (moteur et embrayage, ou hydraulique).
Partir avec une grand voile nickel éventuellement renforcée aux points de ragage et sur les coulisseaux. Réviser et re réviser l'enrouleur. Même chose pour la trinquette.
Enfin éliminer autant que possible toute connection électrique dans le coqueron. A l'escale plusieurs bateaux avaient pris de l'eau par l'arrière et noyé du matériel, dont "Vitamine".
Cerise sur le gâteau : renforcer et bloquer les fermetures de coffres du cockpit. Quand nous sommes allés au tas un coffre s'est ouvert et a répandu son contenu d'outillage dans le cockpit...
La suite au prochain numéro, malgré ce jour de deuil.