Etel, une escale sympa
Publié : 14 juil. 2010, 21:46
Un post pour faire un peu de pub à cette charmante escale, peu courue par rapport à ses voisines Lorient ou Groix et qui mérite pourtant amplement une visite : outre Josiane, l'adorable sémaphoriste qu'on ne présente plus, le personnel de la capitainairie est prévenant (seul le carburant manque à la panoplie des services offerts, mais il est possible de se ravitailler par bidon en utilisant l'un des vélos mis à disposition) et, surtout, la Ria est particulièment belle. La ballade le long des rives jusqu'au joyau de St-Cado est un pur enchantement, on longe les cimetières de pinasses et même les derniers vestiges des fameux Dundees, ces magnifiques voiliers qui firent la gloire des thoniers Français dans les années 30, d'Etel à Concarneau en passant par Port-Tudy. Ce passé est retracé dans un musée pittoresque à souhait (le Musée des Thoniers à 200 m du port, fermé le lundi).
Grâce à la prise en charge de Josiane et sauf temps vraiment frais du S-SO au jusant, la barre ne pose pas de pbs d'après les guides. Se méfier en revanche du courant très puissant en vives-eaux (4 à 6 noeuds), le sillage laissé par les bouées et tourelle est éloquent, on se croirait dans le Golfe du Morbihan ou en baie de Morlaix ! J'ai tenté une sortie en fin de flot, impossible de passer avec de surcroît le vent dans le nez, d'autant que mon moteur a laché et que tous mes efforts ont alors consisté à ne pas me faire renvoyer dans le fond de la rivière (où le courant est encore plus puissant...). Après 2 heures et une bonne trentaine de bords au ras de la plage ou des tourelles, j'ai pu m'extraire à la faveur du début de renverse, mais il faut se méfier des indications des locaux qui ont tendance à voir nos moteurs plus puissants qu'ils ne sont. Quand le coefficient est fort (il était de 97 ce jour-là), il vaut mieux sortir du port 30' après la pleine mer de Port-Tudy, en rivière le courant est tjrs de flot (il y a un décalage assez net avec le courant du large, comme c'est souvent le cas dans ce type de configuration), mais commence à faiblir, du coup on arrive au niveau de la dernière balise au moment où le courant s'annule, à peu près une heure après la PM.
A savoir : le courant est moins fort du côté opposé au port et les rives sont franches, on peut donc s'approcher d'assez près en surveillant au sondeur.
Et pour finir, pourquoi pas en faire une escale de notre rassemblement d'août, s'il n'est pas trop tard ?
Grâce à la prise en charge de Josiane et sauf temps vraiment frais du S-SO au jusant, la barre ne pose pas de pbs d'après les guides. Se méfier en revanche du courant très puissant en vives-eaux (4 à 6 noeuds), le sillage laissé par les bouées et tourelle est éloquent, on se croirait dans le Golfe du Morbihan ou en baie de Morlaix ! J'ai tenté une sortie en fin de flot, impossible de passer avec de surcroît le vent dans le nez, d'autant que mon moteur a laché et que tous mes efforts ont alors consisté à ne pas me faire renvoyer dans le fond de la rivière (où le courant est encore plus puissant...). Après 2 heures et une bonne trentaine de bords au ras de la plage ou des tourelles, j'ai pu m'extraire à la faveur du début de renverse, mais il faut se méfier des indications des locaux qui ont tendance à voir nos moteurs plus puissants qu'ils ne sont. Quand le coefficient est fort (il était de 97 ce jour-là), il vaut mieux sortir du port 30' après la pleine mer de Port-Tudy, en rivière le courant est tjrs de flot (il y a un décalage assez net avec le courant du large, comme c'est souvent le cas dans ce type de configuration), mais commence à faiblir, du coup on arrive au niveau de la dernière balise au moment où le courant s'annule, à peu près une heure après la PM.
A savoir : le courant est moins fort du côté opposé au port et les rives sont franches, on peut donc s'approcher d'assez près en surveillant au sondeur.
Et pour finir, pourquoi pas en faire une escale de notre rassemblement d'août, s'il n'est pas trop tard ?