La
traversée de l'atlantique nord par Little
Wing, été 2001, Salem, Halifax, Florés, Horta et
Sao Miguel.
par Jean
(LITTLE
WING) - 15.03.2005
Après
une solide expérience nautique dans les années 70 sur toutes sortes de voiliers,
en particulier co - propriétaire d’ " Excalibur "
un
couloir lesté, moulé en polyester à partir d’un " Requin " qui nous
a vaillamment emmené de Morlaix à Calvi par Tanger en 1976 - et puis 18 ans
sans jamais naviguer, je suis devenu en mars 1999 à Chicago, Illinois, l'heureux
propriétaire de "Little Wing", un beau First 30 rouge de 1981 (association-first30.org).
Le projet " vendu " à mon épouse était de faire des régates en PHRF
(le HN américain) avec Jiann, mon fils de 14 ans à l’époque, des croisières
en famille sur le lac Michigan puis de revendre le bateau à notre départ. Nous
avons navigué intensément pendant 2 saisons (avril à octobre / novembre). L’activité
nautique est intense sur les grands lacs pendant les mois d’été ou il fait généralement
chaud. On se baigne dans une eau à 22/23 degrés la ou flottait de la glace pendant
l’hiver ! C’est Chicago, avec 5200 anneaux, qui détient d’ailleurs le record
des Etats Unis en nombre de places de ports et l’état du Michigan qui compte
le plus grand nombre d’embarcations, près d’un million, plus qu’en Floride.
Les régates sont nombreuses, de tout niveau et de toute longueur. La " Mackinac
Race ", course centenaire qui frôle les 500 participants, se court sur
320 milles et attire les plus grands skippers sur des maxis.

Nous
nous contenterons de la " Hook Race " de 180 milles qui part
de " Racine ", Wisconsin, pour rejoindre " Sturgeon Bay "
après avoir emprunte le " Passage de la Porte des Morts " en
français dans le texte. Cette région a d’abord été colonisée par des français,
le " Père Marquette " et " Jean Baptiste Point du Sable ",
fondateur de Chicago.
C’est
d’ailleurs pourquoi la marina ou était amarré Little Wing, construite " downtown "
au pied de tours de plus de 400 mètres de haut a été baptisée : " Du
Sable Marina ". Si vous passez par Chicago et cherchez votre chemin prononcez
" diussaybeulle " ! Tous les ans, à l’automne, passaient quelques
oiseaux du voyage, dont un bateau français en acier de 13 mètres qui arrivait
des caradbes par Montréal pour rejoindre le Golfe du Mexique par les canaux,
le Missouri et ensuite le Mississipi.
Cependant,
découvrant petit à petit les qualités marines de notre plan " Mauric "
dans les conditions traîtresses et variées du lac Michigan - 330 milles sur
80 quand meme -, je ne cessais de le rénover et de l’améliorer bien qu’il ait
été déjà très préservé par les conditions des grands lacs (eau douce et courtes
saisons, hivernage au sec, mat sur le pont). La passion revint très vite et
nous aurons meme quelques succès en régate (Deuxième de la " Leukemia Cup "
en 1999 puis premier en 2000, sur la ligne devant des bateaux plus grands
et en compensé) bon d’accord, en catégorie JAM (Jib and main, sans spi) et il
n’y avait pas que des forcenés, mais nous n’étions en général que 2 à bord.
La valeur éducative de la voile – et de l’entretien d’un voilier ! - n’est
plus à démontrer ainsi que l’attrait de la compétition pour les gamins. Très
vite je laissais Jiann prendre les départs et ensuite établir la tactique. Quand
il était avec un copain, je ne faisais quasiment plus rien et c’est d’ailleurs
comme cela que nous avons eu nos meilleurs résultats !
Ce
qui devait arriver arriva, je ne pus me résoudre à vendre le bateau en 2001
quand l’heure fut venue de rejoindre mon futur poste, à Rome. Plongé jusqu’au
milieu de la nuit dans l’étude approfondie des " Pilots Charts " et
dans la comparaison des itinéraires avec le petit logiciel si pratique " Visual
Planner ", j’entrais alors dans ce que mon dentiste américain qualifia
très justement de "Mid Life Crisis " ! La route nordme parut la seule
assez courte pour etre réalisée pendant mes congés.
Mes
obsessions étant l’homme à la mer, d’une part, et la collision, d’autre part,
je décidais en l’absence de radar qu’il nous fallait un équipage de 4 personnes
et un bateau barré permettant des réactions rapides au cas ou, deux quarts de
deux équipiers avec rotation tous les 4 heures. Jiann, désormais âgé de 16 ans
se trouvait chargé de la responsabilité de l’autre quart et en général de chercher
le dernier dixième de noeud.
Tout
en préparant le bateau en toute liberté et sans la moindre contrainte administrative,
je ne négligeais rien pour la sécurité, allant au delà de ce qui aurait été
obligatoire. Nous disposions en particulier d’un email à bord, qui s’est révélé
essentiel pour le moral de l’équipage, je ne serais pas parti sans et ne repartirais
jamais sans, (voir
ci-dessous équipement et préparation). Disposer d’une " centrale
de navigation et de communication " à la table à carte s’est révélé indispensable
à l’usage.
Pour
gagner du temps je fis transporter début juillet le bateau par camion de Chicago
à Salem, dans la banlieue de Boston
.
Le
séjour à Salem fut mis à profit (!!!) pour quelques derniers jours de préparation
acharnée avec une coup de main sensationnel de la part de deux propriétaires
de Bénéteau connus via la liste éponyme sur www.sailnet.net.
" Noble Milner " (First 30 E sur le Lac Champlain), venu de Burlington
Vermont, et Tom Barker (First 35.5 basé à Salem) ont mis à notre disposition
voitures, zodiac à moteur, réserve de fuel (dock était fermé le dimanche), nous
ont donné les cartes des courants, ont cherché des pièces introuvables pour
remplacer 2 inserts dans l’enrouleur Harken, apporté le " Merlot "
de Californie pour la " happy hour " sur le ponton etc etc. A noter
que nous étions encadrés au ponton du petit chantier de Dion’s
à
Salem par 2 superbes yawl en bois peut etre doublés de cuivre, en tout cas l’anode
neuve a été dévorée en 3 jours, à moins qu’il n’y ait eu une fuite de courant
au ponton, assez courantes semble t il dans ces vieilles installations – néanmoins
charmantes – de la cote est des Etats Unis. Maintenant je mets 2 anodes à chaque
fois que je sors le bateau, " cheap insurance " comme ils disent.
Dernière
soirée avec mon épouse et ma fille venues de Chicago - larmes - et le 11 juillet
départ pour Halifax que nous rejoignons en 4 jours, une bonne croisière de préparation,
quelques jours après la fameuse course Halifax-Marblehead.
J’avais
programmé de participer à cette course puisqu’ils avaient le bon gout d’accepter
les bateaux de 30 pieds minimum mais la proximité de la fete nationale américaine
du " 4 Juillet " interdisait aux camions de circuler, dommage.



Après
cette traversée marquée par des vents irréguliers, des conditions instables
et beaucoup de chalutiers nous fumes particulièrement bien reçu au délicieux
yacht club " Royal Novia Scotia Yacht Club "
http://www.rnsys.com/
, le deuxième plus ancien au monde après celui de Cowes.
Dennys,
le commodore du club, qui avait traversé dans les années 60 en solo sur un 27
pieds n’eut pas de mal à me convaincre de changer mes plans et de renoncer à
l’étape de " Saint Pierre et Miquelon " que j’envisageais pour réduire
encore la longueur de la traversée. Je décidais donc de rejoindre directement
Flores, - l’île la plus occidentale des Açores - par le sud de la tristement
célèbre " Sable Island ". On nous apprît également que cette sinistre
langue de sable basse bordée d’épaves avait été créée depuis la nuit des temps
par la confluence entre le courant du Labrador et le Gulf Stream !
Dennys,
qui s’était proposé à étudier la météo pour nous, vint me dire le dimanche midi
que les conditions seraient idéales pour un départ le lendemain matin avec du
portant garanti pur sirop d’érable pour les jours à venir. Nous accélérons donc
les ultimes préparatifs/rangements/arrimages divers de l’avitaillement dont
400 litres d’eau... C’est étonnant ce qui peut rentrer dans un First 30. Cela
dit, il y a beaucoup plus de place perdue et donc de rangements que sur les
bateaux modernes, meme si on ne néglige pas l’impératif du centrage des poids.
Le coqueron arrière est resté vide et a servi seulement pour les poubelles.
Tom
(First 235, Chicago), écologiste dans l’âme, roulant dans une des rares VW Golf
diesel importées au Etats-Unis, ingénieur et artisan spécialisé dans les énergies
renouvelables pour maisons non connectées au réseau (off-grid), avait été intraitable :
on ne jette rien à l’eau ! A l’avant je n’avais qu’un mouillage relativement
léger, les mouillages prolongés et paradisiaques n’étant pas au menu cette fois.
Pour une traversée que j’estimais à 17/18 jours j’avais prévu de l’eau pour
au moins un mois, on n’est jamais trop prudent. Pour le gazole, sur insistance
expresse de l’équipage, j’ajoutais de mauvaise grâce un jerrycan de 5 litres
de fuel en sus des 30 litres du réservoir. C’est un voilier, non ?
Le
lundi 23 juillet, après un court et mauvais sommeil rempli de doutes - mais
ou est donc ce fichu " undo button " … - nous partons vers 7 heures
du matin avec le bon sud ouest prometteur annoncé. Le danger numéro un dans
ces parages est le " Nor’easter ", vent de nordet glacé et brutal,
qui en 2000 avait décimé la flotte de la course " Marblehead Halifax ",
démâtages et abandons en série... Dés la sortie de la baie de Halifax, nous
prenons le premier ris, puis le deuxième puis nous commençons à rouler du génois
tout en restant proche de la vitesse de coque. Nous ne porterons plus jamais
toute la toile avant le huitième jour ! Ce vent nous propulsera à un vitesse
record pendant les 6 premiers jours ou nous allons sur le meme bord, à 120 degrés
du vent apparent, parcourir 1080 milles, soit 180 milles par jour en moyenne ;
chiffre d’ailleurs cohérent avec les polaires du bateau. Le courant du Labrador
nous a été défavorable pendant 2 jours jusqu’à la longitude de " Sable
Island " puis le " Gulf Stream " nous a gratifié d’un demi
noud à l de nouds mais par le travers, source pilot charts. En vent apparent,
nous ne sommes jamais descendu en dessous de 15 nouds, plus généralement autour
de 20.
Mis
à part la fatigue et la difficulté à se nourrir correctement dans cette mer
agitée à forte avec une grosse houle souvent croisée, les conditions sur le
plan voile pure ont été fabuleuses avec un vent apparent à 120 degrés de l’axe
du bateau, une brique sur l’accélérateur, le bateau un os entre les dents, GPS
à 7 ou 8 nouds presque en permanence, souvent à 10 et quelques fois à 12. Un
peu comme une descente de col à vélo qui ne finirait jamais. Le 30 nous a vraiment
bluffé, ce n’était pas lui le maillon faible, jamais un coup de gîte inquiétant,
barre douce et précise, stable et sur avec son fort tirant d’eau, 1,80 m, et
ses 50 % de rapport de lest, le mat bien tenu par les fausses bastaques
en kevlar au niveau des barres de flèche (bien utiles à mon avis quand on en
est au troisième ris ou sans GV).
La
cinquième nuit toutefois, le vent oscillait entre 34 et 40 nouds apparents et
nous faisions 7 nouds avec un génois réduit à quasi rien ! Nous savions
depuis 72 heures que nous serions rattrapés par cette dépression née dans le
Midwest, nous recevions des infos météo par email plusieurs fois par 24 heures.
Les emails provenaient alternativement de Milner retourné dans son Vermont et
d’une amie australienne de Tom, le navigateur, ce qui permettait de ne jamais
rester longtemps sans info compte tenu des décalages horaires. Tom dessinait
avec amour les fronts sur la carte avec des flèches montrant leurs vitesse de
déplacement mais il n’y avait pas d’options, partir au près tribord amures vers
le sud ou bien au près bâbord amure vers le nord ? On ne va quand
meme pas se plaindre de faire de la route directe ! Après une courte réflexion,
je renonçais à établir le tourmentin pourtant modifié à cet effet pour l’enrouleur
par Etienne Giroire d’ATN à Miami www.atninc.com.
Je me contentais lâchement de bloquer le tambour avec une manille dans un trou
prévu par Harken à cet effet. Mais cela nécessitait quand meme de ramper à l’avant
ce qui n’était pas du tout une partie de plaisir. Les nuages noirs passaient
à toute vitesse et la mer était vraiment impressionnante, le vent soufflait
désormais presque du sud et des vagues pyramidales se créaient à l’occasion.
Plusieurs fois nous sommes tombés dans de véritables canyons mais jamais le
bateau n’a enfourné. Personne ne se plaignait d’etre dehors, il ne faisait pas
froid, il fallait beaucoup de concentration pour barrer et le spectacle était
magnifique. Par contre, en bas, c’était franchement glauque, difficile de dormir
sinon meme de se reposer. Quand une vague passait sur le rouf parce que le barreur
lofait trop, la lumière passait au vert tendre pendant quelques secondes … Je
sentais le moral de l’équipage faiblir et le doute m’envahir quelque peu, après
tout c’est moi qui les avaient entraîné la dedans. J’apprendrai à l’occasion
d’un voyage ultérieur aux Etats-Unis ce qui était arrivé au Westsail 32, voilier
à quille longue en polyester très lourd et très apprécié des tours du mondistes
anglo – saxons, que nous avions doublé à notre arrivée à Halifax et avec qui
nous avions communiqué par VHF. C’est un Westsail 32 qu’on aperçoit dans le
film : " The perfect Storm . Parti sur la meme route que
Little Wing un peu après notre départ il a été roulé par une vague, dématé et
finalement abandonné par son équipage.
On
ne saura jamais ce qu’a fait Hal mais nous nous sommes retrouvés brutalement
à contre, bâbord amures. Le bateau reste bien calé. Hal amarre la barre et me
propose de voir ce qui se passe, " give it a chance, man ! ". Le bateau
semble content
et
finalement nous resterons à la cape courante bâbord amures jusqu’au lendemain
matin. S’ensuivirent 17 heures qui resteront un bon souvenir, quel confort après
la fuite. Quel bonheur de sécher les fonds, nettoyer, ranger, préparer le premier
repas chaud depuis longtemps, trouver des canettes de bière encore intactes
dans les fonds (la plupart étaient cabossées et percées, penser à les assurer
la prochaine fois !), revivre un peu plus normalement, toutes choses étant
relatives bien entendu et dormir du sommeil du juste, la VHF sur le 16 quand
meme.
Au
matin il n’y avait plus que du 3/4 toujours du sud ouest et un océan déjà bien
calmé. Sans réveiller personne je remis en route en douceur, un bon souvenir.
La suite de la traversée fut marquée par du petit ou tout petit temps bien agréable,
des vents venant d’un peu partout, du spi de temps à autre. Le 30 est toujours
à son affaire malgré la charge ou grâce à elle, avantage des déplacements
moyens. On a démarré le moteur qu’à de rares exceptions, au fond, nous étions
tellement en avance sur notre plan de route. Deux ou trois fois nous avons pratiqué
l’arret baignade / toilette avec le savon australien spécial eau de mer déniché
par Tom.
Le
jambon à cuire protégé par une croute de miel, spécialité du Tennessee et apporté
par Hal (First 285, Tennessee), l’équipier photographe et webmestre, fut dévoré
en quelques heures, chaque tranche faisant un petit aller retour dans la poele,
une vraie croisière plaisir après le baston des premiers jours.
Nous
découvrons Flores au lever du soleil après 11 jours et 20 heures de navigation.
Cette
île est d’une beauté magique, le petit port est charmant. Mais … après un vote
à main levée à trois contre un je dus admettre la volonté de l’équipage de ne
s’arreter que quand on retrouverait une marina, des pontons, des autos, de la
pollution quoi. Sans aller à terre, après avoir parcouru quand meme 1860 milles,
nous repartons vers Faial en compagnie de " Fleur " un First 30 E
à l’équipage suisse au passé de régatier sur le lac Léman et qui arrivait d’un
tour de l’atlantique. Au près par petit temps la régate fut acharnée mais non
concluante.
Après
24 heures environ, nous arrivons à la marina de Horta, soulagés, fiers et en
meme temps déjà nostalgiques, l’aventure est terminée.

A
coté de ses voisins souvent métalliques, en général chargés de portiques, d’antennes,
d’éoliennes, voire de jerrycans sur le pont, Little Wing semblait vraiment gentiment
décalé avec son look " sporty " des 70s ! Meme septième à couple
et sous les hauts parleurs du festival de musique … la petite ville ne manque
pas de charme et le café " Peter Sport " est un " must ",
bien sur. Visiter l’île en scooter est aussi un régal. Encore 130 milles et
nous rejoignons Sao Miguel, ou le bateau hivernera. Cette île est moins fréquentée
par les croiseurs pourtant ses paysages sont encore plus spectaculaires que
ceux de Faial. En 2002 nous partirons de Sao Miguel vers Lisbonne, une
semaine au près serré avant de rejoindre les alizés portugais !
Hal,
chargé également des photos, a réalisé un beau site, www.first285.com/atlantic
(ne pas manquer tout en bas du deuxième " Ocean Passage ", " more
photos including the storm ".
Cette
traversée un peu atypique, brève et intense, nous a tous marqué profondément,
une énorme bouffée d’air pur, une parenthèse de haute mer réalisée pendant des
congés normaux, avec un bateau dynamique mais modeste, loin du mode tour du
monde peinard priorité frigo et douche chaude auquel je me rallierai certes
un jour ou l’autre. Pour l’avenir à court terme je me contente de petites croisières
sur la belle cote basque espagnole et de régates de club mais je pense aussi
à la quadra solo ou peut etre meme à " Little Wing II " qui sera
un First 32 ou un First 345, bon sang ne saurait mentir !
Equipement et
préparation :
-
Balise
406 Mhz louée chez Boat Us
-
Gps
fixe / Communicateur email GSC 100 qui utilise la constellation ORBCOMM, abonnement
illimité pour 30 dollars canadiens par mois / www.mysatmail.com,
fiabilité à 100 % sur cette traversée consommation 0,2 ampères/heure
-
Gilet
harnais " Sospenders " automatique pour tous et plus souvent porté
que pas
-
Radeau
Zodiac 6 places CL II lourd
-
2
panneaux solaires " UNISOLAR " souples de 11 watt qui ont couvert
toute notre conso électrique
-
1
génois Tasker à 155 %, 1 solide génois Doyle à 150 % et à coupe spéciale enrouleur
-
2
GV dont une Hood semi full batten avec rond de chute, 1 spi avec chaussette
ATN, tourmentin d’origine modifié par ATN
-
2
lampes Davis à LED,
-
2
GPS Garmin12 XL,
-
2
VHF Standard Horizon dont une portable
-
Hale
bas rigide HALL A 8,
-
Pompe
de cale électrique puissante JABSCO
-
2
batteries de 70 AMP dont une décharge lente
-
Un
bon vieux Autohelm 1000 pour le petit temps
- Moteur
d’origine Yanmar YSM 8, 1500 heures au départ, 7 heures en 12 jours pour à peine
4 litres de carburant.
Préparation :
- Bagues
de safran changées à titre préventif (sur la recommandation de Bénéteau mais
les anciennes n’étaient pas usées)
-
Carène
préparée régate, poncée au 600 à l'eau, peinture au Téflon VC 17 (cela repousse
les limites de la pétole …)
-
Vérification
de A à Z du bateau et des équipements, pose d’un presse étoupe à joint tournant
PSS, vérification et équilibrage de l’hélice Bec de canard MARTEC chez le fabriquant
-
Etai
neuf, enrouleur et son foil minutieusement démonté et remonté au Loctite par
un professionnel.
-
Planchers
fixés par targettes, fémelots et aiguillots ad hoc prévus pour les transformer
en safran de secours
-
Révision
moteur
-
Haubans
de rechange et serre câbles
-
Charnières
sur couvercles de coffres intérieurs. Liaisons varangues / contre moule (partiel
sur le 30) et liaisons cloisons coque renforcées (résine époxy / 1 mat + 1 roving).
- Pour
l’esthétique, bandes rouges repeintes, remplacements des autos collants de roof
par des décors " maison ", barres de flèches peintes à la peinture
rouge époxy cuite au four.
Jean
Little
Wing
|